19 Juin 2019
À la suite de l'article sur une méthode de relais minimaliste certains des lecteurs m'ont écris pour m'expliquer qu'une sangle Dyneema était si affaiblie par un nœud que sa résistance devenait insuffisante pour une telle utilisation.
J’ai donc procédé à un test de traction en plaçant les deux bouts de la sangle dans le point haut de la machine de traction et en plaçant un mousqueton sur le nœud et dans le point bas de la machine.
Ainsi l’angle entre les deux bouts hauts de la sangle étant nul, il n’y a aucune perte dû à un angle trop important de la sangle sur les points amarrages.
Le résultat est effectivement une rupture sur le nœud. Mais la valeur de rupture est à chaque fois très proche ou égal à la valeur nominale de la sangle c’est-à-dire 22kN.
Cette valeur est non seulement largement suffisante pour les efforts que doit subir un relais mais c’est aussi la force maximum de résistance du mousqueton que vous utiliserait sur cette sangle.
Donc pour ma part, je ne retiens pas d'objection pour une utilisation de ce type de relais en escalade et alpinisme.
Evidemment ma position sera différente (par exemple) pour un relais de slackline avec des ponts et un mousqueton adaptés.
L’utilisation de deux anneaux de sangles courts permettrait de dépasser largement cette valeur soit 2 X 22 kN à condition toute fois que les points d’amarrage tiennent 22 kN chacun et que le mousqueton de liaison lui soit conçu pour supporter 44 kN.
PS: Notons qu'il est possible de le construire avec des mousquetons passés dans les points d'amarrage ce qui améliorera la résistance de la sangle sur les amarrages. voir ces tests.
Le relais avec le noeud sur la sangle qui sert à répartir la charge sur les deux points d'amarrage sans à coup en cas de rupture de l'un deux.