Escalades bédouines au Wadi Rum

De retour d’un voyage enchanteur en Jordanie, je vais partager en trois parties le compte rendu de notre voyage :

-Les escalade bédouines du Wadi Rum ; Nous avons réalisé trois voies de ce type.

-Les escalades de difficultées du Wadi Rum. Nous avons pu réaliser 9 très belles grandes voies.

-Petra. Comment ne pas parler de ce site historique ?

Le désert du Wadi Rum.

Le village de Rum.

Gravures préhistoriques(?) au départ de notre première aventure: la traversée W-E du Wadi Rum...

  ...par la voies de Sabbah.(vue de la voie des Nabathéens ou dite aussi Thamudique)

  "Oui c'est là" nous dit notre ami Christian Ravier, guide pyrénéen spécialiste des lieux.

Monique grimpeuse passionnée.

  Ce sera la plus délicate des 3 voies parcourues. Nous nous encorderons.

Christian devant cherche l'itinéraire...

  ... moi derrière, je ferme la marche.

  Gaëlle dans une traversée expo, protégée par 3 rings.

  Escalier bédouin.

  Le sommet aux couleurs jordaniennes.

Comment ne pas rester scotché par...

  ... un tel panorama.

Descente du sommet du Djebel Run par la voie bédouine d'Hamad.

Il manque un mot dans la langue française pour exprimer la progression en terrain alpin facile mais qui nécessite toutefois l’usage des mains ; mi-escalade, mi-randonnée. Nos amis anglais appellent cela le scrambling.

Scrambling en anglais est un mot qui exprime, la ruée, le brouillage  quelque chose d’une progression  difficile, contrariée, non linéaire.

Si le mot n’existe pas en français, les lieux de pratique eux ne manquent pas. Ce sont la plupart des voies normales de sommets rocheux ne dépassant pas le 4^ème degré. Depuis la voie normale de l’aiguille du tour dans le massif du mont Blanc jusqu’à la voie normale du Mont Aiguille.

Ici dans la vallée (wadi) de Rum, les bédouins ont toujours pratiqué l’escalade d’abord pour la chasse, la cueillette de plante, la recherche d’eau et aussi pour le plaisir du frison et la fierté d’être monté là haut.

Chacun garde jalousement son secret car comme chez nous pour les coins à champignon, ce genre de chose ne se dévoile pas.

Atayek nous dépose aux départ de la voie des Nabathéens

Attention, si certains cairns montrent la voie,  d'autres conduisent à l'erreur.

La fameuse vire...

... gazeuse et....

... parfois délicat. Où se trouve des gravures nabathéennes

Que voilà et qui donnent leur nom à la voie.

Encore un passage délicat.

Christophe cherche la voie.

Le petit plateau balsatique au rocher noir.

Les dômes mènent au sommet. A condition de ne pas s'y perdre!

Passage sous le sommet.

Repos au sommet!

Descente vers le bivouac

Bivouac sous le ciel d'Arabie.

Levé de soleil sur le djebel Um Ishrin

Suite de la descente...

Avec ce passage caratéristique à ne pas rater.

Ensuite quelques courts rappels...

Puis un grand rappel nous mène au fond du Grand Siq

Où il reste encore un peu d'eau.

Ces voies bédouines ne sont pas à prendre à la légère outre leurs réelles difficultés ( les bédouins ont tracé des voies avec des passages en 5/5+ pieds nus et sans corde) mais surtout pour leurs tracés complexes et exposés qui jouent intelligemment avec les obstacles. Facile de se perdre. Trouver la logique du terrain, penser à la sécurité de ses compagnons, nous avons trouvé là de vraies courses alpines demandant un vrai travail de guide.

Si ces voies nous ont séduites dans ce paysage grandiose ( revoir le film Lawrence d’Arabie : c’est là !), les bédouins nous aussi ont séduit. Fiables, accueillants, cherchant des solutions, heureux de partager leur pays, plein d’humour… Ils sont des compagnons de voyages faciles à vivre.

Le camp du désert d'Atayek au soleil couchant

Les tentes pour dormir....

... et la grande tente collective pour manger.

Aodah, guide bédouin, un des meilleurs chanteurs du Wadi Rum ( Dixit le Guide du Routard!)

Un itinéraire bédouin facile nous conduit à l'arche de Burdha

Descente par une autre voie bédouine un peu plus.... imprésionnante, mais facile!

L'heure chaude, du thé (menthe ou sauge) et de la sieste.

Derrière le camp d'Atayek, le canyon de Khazali...

....et ses gravures antiques.

Mais le Wadi Rum....

... C'est aussi....

... tout cela....

... et encore....

...bien plus!

Encore merci à Atayek que nous vous conseillons vivement pour son sérieux, son humour, la qualité de son service ( camp dans le désert, transport en 4X4, scrambling, escalade.....) vous pouvez vous appuyer sur lui pour construire votre séjour au Wadi Rum. Pour le contacter ( en anglais) ici: desert_guide@yahoo.com ou 00962.795.820.423.  www.wildbedouinlife.com

Merci à Christophe et  à Christian pour leurs photos.