Escalades dromoises givrés

Quand la glace n’est pas là et que la neige tarde à arriver ; il reste un coin où les faibles frimas d’un hiver qui n’en est pas arrivent à former de la glace qui n’en est pas vraiment : le col de la Bataille.

Le nom évoques les fracas des combats que se livrent ici les éléments qui constituent notre atmosphère : pluie, vents, givre, neige. Ici tout est multiplié, tout est plus. Ainsi le froid si faible pour l’instant prend là un coup de pied aux fesses qui le propulse vers des températures acceptables.

Ainsi mercredi dernier nous sommes allés avec Christophe, Henri et Gérard faire notre petit tour au col de la Bataille. C’était un repérage pour imaginer des velléités plus belliqueuses par la suite. Grand bien nous fasse car malgré les 1300m d’altitude et l’orientation plein nord, le gel était à peine présent, juste suffisant pour faire des voies faciles, empêchant toutes ambitions plus ardus.

Reste que le givre était bien présent et que grimper dans cette ambiance là reste magique.

Le topo que je dois actuallisser est ici!

De nombreux arbres sont tombés sous les coups de vent.

Après le tunnel du col de la Bataille, la découverte du secteur principale bien givré!

Dans le dièdrele plus à gauche du pilier passe Géronimo, une des voies les plus difficiles. Et à droite de la fissures la plus marquée Gare au Loup et Chasse Gardée

Christophe attaque.

Suivi par Gérard.

Relais sur goujons placés lors d'une répétition. Belle ambiance, comme disait Bunny: "on n'a pas pied!"

Henri me suit dans cette voie toute en traversée que nous appellons la Traversée des Vieux.

Départ de la L4. De là plusieur possibilités. Nous nous échappons en traversant à gauche, au plus facile.

Que du plaisir!

Petit bout d'arête et un peu de marche pour rejoindre le second spot.

Deux spits protègent le départ de cette nouveau départ directe de Crème Caramel

Une cheminée, puis une traversée à droite.

Relais au bout de la traversée avant la L4, dernière longueur.

Du givre géant pour Christophe.

Suivi par Gérard.

Je sors!