7 Janvier 2013
La dernière ouverture, la cascade de la face ouest en 1983.
A l'ouverture de la L1, le regretté Jean-Yves Repellin.
Il y avait bien longtemps que je n'étais pas allé au Grand Veymont ; ce sommet qui me servit de terrain de jeu dans les années 1970/85.
J'y expérimentais ma technique d' 'alpiniste débutant en ouvrant dans la face ouest, couloirs de neige, goulottes et même une cascade de glace.
Je montais au refuge des Serrons qui a depuis brûlé, avec mes camarades pour des séjours de plusieurs jours
Au fond le Veymont avec de profil à gauche la face ouest.
Suite à une sortie en ski de fond en ce début de semaine qui me permit de constater que le manteau neigeux était stable, durcit par le gel et envisageant le plaisir de skier sur une couche de 10 centimètres de neige fraîche récemment tombée me voilà parti avec Seb !
La montée du pas de Chabrinel...
...vue du bas.....
... et presque au sommet.
Départ du fond de la vallée de Romeyer, du parking du Château, nous portons les ski une bonne demi heure jusqu'au bas du pierrier du pas de Chabrinel où nous pouvons chausser nos skis et abandonner nos chaussures d'approche jusqu'à notre retour.
La montée du pas de Chabrinel se passe bien malgré un enneigement peu important. Le vent fort ne laisse rien présager de bon pour la faible couche de poudreuse convoitée.
Vue en arrière sur la plaine de Queyrie
Nous passons le refuge de pré Peyrret où nous croissons quelques randonneur et nous remontons la plaine de Queyrie face à un vent transportant des flocons qui semblent venir de Corrençon tant le flux est incessant.
Une ancienne trace se dessine dans l'arête sud du Grand Veymont, nous rejoignons le pas des Chattons et nous entamons cette montée toute en neige dure qui nous oblige à chausser les couteaux à neige.
Au pas des Chattons, le Mont Aiguille pointe son nez.
Les premières pentes de la crête sud du Veymont, en neige dure.
Plus haut, sur cette crête alternant neige dure et passages en pierraille nous quittons les skis.
Notre halte au sommet se limite au temps mit pour quitter les peaux de phoque et chausser les skis.
Bientôt le sommet!
Par ou descendre ?
Par l'itinéraire de montée ou comme je le propose par celui de la face Ouest !
Seb me fait confiance et moi je fais confiance à des souvenirs assez vagues. Il ne faut pourtant ne pas faire d'erreurs car la face ouest du Veymont est barrée par des falaises rocheuses, il faut donc trouver Le passage.
Voici le mode d’emploi confirmé ce jour.
Seb arrive au sommet...
... la vue!
Du sommet traverser vers le nord pour rejoindre une grande combe qui descend dans la face. La suivre plutôt rive gauche jusqu'à voir à main gauche un éperon rocheux colonisé par les pins à crochet. Par une traversée à gauche en rejoindre le sommet. Le passage est là : un couloir qui ramène au pied de la face et qui démarre juste au sommet de cet éperon. Le départ est raide. Traversé en suite au pied de la face ouest en perdant le moins de dénivelé possible, de façon pour remonter le pas des Chatons à chausser les peaux de phoque le plus tard possible.
Le Veymont vu du sud, la montée se passe par la crête enneigée et la descente par la pente de profil à gauche puis le couloir dans l'ombre en bas face à nous.
Cette descente ne nous offrit pas du grand ski car comme nous le savions la sous couche était en neige dure et comme nous le craignons à nue ; la poudreuse tombé récemment en avait été chassé par le vent et formait parfois des accumulations aux fonds des talwegs. Bref du ski à faire descendre les chaussettes aux fonds des chaussures.
Vue sur la plaine de Querye et notre point de départ le pas de Chabrinel( le pas avec une falaise à gauche)
Il fallut comme de bien entendu, rechausser les peaux pour remonter au pas des Chatons puis pour rejoindre le sommet de la plaine de Queyri.
Une descente toute en astuces où le moindre mètre perdu devait l'être à bon escient ce qui nous nous permit moyennant quelques courtes remontées en escalier de rejoindre par un schuss finale les pas de Chabrinel lui aussi rapidement descendu.
Nous n'avons pas fait de photo à la descente, tout occupés au plaisir du ski!
PS: j'ai testé la veste Prime de chez Montura, combinaison de Primaloft, de fourrure coupe vent et de membrane. Alors que Seb pour resister au morsures du vent a dut sortir sa veste en Goretex pour l'enfiler sur sa fourrure polaire; moi j'avais jsute une micro polaire sous cette veste Prime: Adoptée!