Ski avec vue

Du parking de la Frasse suivre la piste forestière qui prolonge la route et qui oblique rapidement plein sud. A une bifurcation ornée d’une fontaine prendre la piste qui part à gauche. La suivre jusqu’à ce qu’elle se perde en forêt (plusieurs possibilités quasi équivalentes). S’engager dans la forêt et rejoindre une croupe aux arbres plus clairsemée puis par des pentes déboisées rejoindre la pointe de l’Armancette.

La descente est classique de ce sommet-là. Nous avons mis les skis sur le sac, chaussé les crampons (fortement recommandé) et rejoignons le sommet du Monthieu en suivant l’arête. 

De ce sommet, une descente est possible en prolongeant un peu l’arête, sur les chalets de Miage. Pour notre part, nous sommes descendus droit sous le sommet puis nous avons tiré sur la courbe de niveau plein ouest dès les premiers arbres rencontrés pour rejoindre le chemin de monté. Si la pente du haut est belle est la neige exposée au soleil encore excellente ; la descente du chemin reste assez laborieuse.

Col de la Cycle

Départ du dernier parking au fond du val des Contamines-Montjoie. Suivre la piste en fond de vallée et dépassé le pont de Nant Borrant pour suivre le sentier qui monte en forêt en direction des chalets des Près. Passer les chalets et se diriger à vue vers le col de Cycle.
Descendre le col de la Cycle et ne pas faire comme nous en descendant sous le nouveau refuge ou les arbres nombreux et denses occupent une pente très raide. Plutôt passer plus au sud et rejoindre les chalets de la Balme. De là suivre le fond du vallon pour rejoindre l’itinéraire de montée.

Petites pensées sur les conditions de neige.

Je ne suis pas un spécialiste du manteau neigeux, mais je partage ici quelques petites observations avec vous :
Le manteau neigeux lors de ces deux randonnées était particulièrement léger et poudreux. Un peu moins sur le Monthieu ou l’orientation sud avait permis la transformation en surface créant une fine couche en neige lourde.
Ce manteau, jusqu’aux altitudes maximales de ces deux randonnées, est posé directement sur le sol sans sous couche. Attention donc aux accrochages possible sur les pierres et racines et aux chutes à grandes vitesses pour lesquelles le manteau neigeux n’offre pas assez d’amorties. Nous avons été surpris par la bonne tenue du manteau neigeux dans ces pentes déjà assez raides (> à 30°). Cela me semble être la conséquence d’une part de la pose directe de ce manteau homogène sur un sol accrocheur et à la qualité de cohésion de cette neige froide qui possède des flocons aux dendrites en bon état.
Je suis plus inquiet sur la qualité des futurs enneigements d’une part créé par le transport de cette neige légère par le vent créant corniches et plaques, mais aussi par la formation de gel de surface qui est constitué de flocons de type gobelet véritables roulement à bille pour les chutes de neige futures.
Restez attentifs !