9 Juin 2018
Nous cherchions du beau temps, la météo semblait peu optimiste même dans le sud de la France ; à notre retour on nous le confirmera ; alors où aller ?
La Sardaigne ? un peu trop loin pour une seule semaine.
La Corse ? Déjà bien explorer lors de voyages passés.
Baléare ? Pourquoi pas ! Ibiza, Minorque ou Majorque ?
Ce sera Majorque !
Traversée :
Embarquement à Toulon vers 19 H et arrivée à Alcudia vers 7 H après une nuit en cabine.
Le voyage est confortable, assez économique et permet d’avoir une voiture sur place.
Arrivé dans le port d’Alcudia au petit matin, les bars ne sont pas encore ouverts, ici il n’y a pas de décalage horaire mais la vie, elle est décalée comme partout en Espagne.
Météo :
Vers 8 heures nous trouvons un café ouvert, le temps est beau avec des ombres encore bien fraiches et du soleil qui commence à bien chauffer.
Notre séjour se passa sous un soleil radieux et un fond de l’air toujours frais, seul une matinée a vu deux heures de pluie alors qu’en France les orages et la pluie s’enchainées avec de courtes apparitions de l’astre solaire.
Le mois de mai nous a semblé être la dernière limite pour les pratiques sportives avant les chaleurs et les foules estivales.
Hébergement et restauration :
Etant en itinérance sans plan préétabli, nous avons choisi de petits hôtels et restaurants à la volée sans réservation préalable, ce choix c’est avéré gagnant à cette période de l’année.
Petit déjeuné copieux à l’hôtel et repas du soir au restaurant, en fuyant ceux qui nous semblaient trop touristiques, nous avons trouvé de très bon restaurant offrant une nourriture de qualité et typique à base de poisons et de fruits de mer. Piquenique à midi, attention, peu ou pas de fontaine pour remplir les gourdes, l’achat de bouteille de 5 litre d’eau est possible dans toutes les épiceries.
Où :
Nous avons surtout fréquenté la région de la Serra de Tramuntana et du Cap de Formentor qui nous ont enchanté par leurs paysages grandioses.
Escalade :
L’escalade ne semble plus passionner les foules sur cette île au potentiel énormes, si le rocher est d’une qualité fantastique, l’équipement semble abandonné aux embruns. Il est rongé par le sel marin et a limité nos ardeurs. Souvent la question qui me traversée la tête en regardant un spit rouillé était : est ce un goujon de 10mm gonflé par la rouille ou un goujon de 12 mangé par l’oxydation.
Quelques sites ou parfois quelques voies sur un site ont été rééquipés, et à la vue de la quantité de possibilité toutes plus belles les unes que les autres, vous pouvez être sélectifs et ne retenir que les voies aux plaquettes brillantes sans arriver au bout du potentielle.
Attention beaucoup de voies ouvertes dans les années 90 sont cotée dans la plus pure tradition de cette époque-là c’est-à-dire sèche. Moi qui es la réputation de ne pas surcoter mes voies j’ai trouvé là-bas des 6c chimériques et des 7a+ énigmatiques.
Torrent de Pareis, un départ bucolique et un finale touristique et la remontée en bus par une route spectaculaire.
Randonnée :
Les randonnées sur des chemins pierreux peuvent présenter des dénivelés conséquents, le hors sentiers est non seulement rendu peu agréable par une végétation dense et piquante, les lapiaz mais est même compliqué par des grillages et barbelés de limites de propriétés omni présent sur l’île.
Mention spéciale à la descente du torrent de Pareis, grandioses gorges qui se descente en 3 à 4 heures moyennent quelques pas de d’escalade exposés. Remonté au parking ou nous avons garer la voiture par la ligne régulière de bus.
Partout sur les chemins des chèvres visiblement sauvages vous accompagnent.
Coûts :
Traversée : environ 500€ pour une cabine pour deux personnes en demi-pension, un véhicule en aller-retour.
Hébergement et nourriture : compté environs 50 à 70€ par jour et par personne.
Essence : avec un plein vous aurez déjà bien exploré cette île.