12 Avril 2017
Pipeline est un excellent souvenir d’ouverture vieux de plus de 20 ans. Une première tentative du regretté Dupuy, fameux grimpeur de Die et compagnon de cordée de Yannick Seigneur, s’arrêtait au bout d’une dizaine de mètres, chassé des cascades de glace alpines par un brusque redoux je commençais l’ouverture avec Fons un de mes fidèles clients belge.
Ce fut une ouverture ludique avec les perforateurs de l’époque à l’autonomie réduite qui nous menèrent à utiliser au final un pesant perforateur thermique.
Aujourd’hui c’est une remise en jambe qui ne pourra pas être finalisée totalement. Les passages répétés de deux couples de faucons pèlerins ne nous permettant pas formellement d’identifier leurs nids, qui n’est pour sûr pas dans la partie basse de la paroi, nous pousse dans le doute à stopper notre aventure au bout de 8 longueurs.
Avis donc aux grimpeurs : sauf identification précise des nids : ne pas grimper dans les trois dernières longueurs de Pipeline avant début juillet.
Quoiqu’il en soit cette voie reste toujours aussi belle, semblables aux belles escalades jordaniennes du Wadi Rum, avec ce rocher gréseux aux formes gaudiennes et à la qualité plutôt excellente pour du grés.
Si j’imagine l’ouverture de cette voie actuellement, le nombre de goujons serait plus faible car pour moi l’heure et aux protections naturelles sur coinceurs et anneaux.
Je regrette la pose de points à gauche de la premières longueurs et ceux qui partent au-dessus du R1 de cette voie car non seulement ils perturbent, sans amener quelque chose, le tracé de la voie initiale mais ils peuvent inciter des grimpeurs à prolonger ces lignes qui plus haut dominant directement la route ne peuvent mener qu’à une interdiction de l’escalade sur cette paroi.
Départ de la L2, en second ou en tête même combat ! Du R1 après quelques mètres à droite monter au niveau du second point puis traversée vers la droite.
Départ du R3; traversée à droite toute !Ne pas oublier de mousquetonner à la fin de la L3 la chasse d'eau qui permet de protéger la désescalade du second
Merci à Christophe Raillon pour ses photos.