21 Novembre 2010
La voie du Levant est une des grandes classiques d’Archiane.
Ce fut la première voie que j’ai gravit sur cette paroi et …… c’était en 1976.
Je grimpais à l’époque comme tous mes camarades en Super Calcaire, un modèle de chaussure de chez Galibier spécialement développé pour le rocher, rigide et à semelle vibram.
L'attaque de la voie du Levant
.... et vue du R1 sur le départ de la L2.
La L3 avec sont fameux pendule qui passe en 6a.
Dans les années 1980, suivant une nouvelle mode ramenée par un de nos camarades qui faisait l’école d’ingénieur des Arts & Métier à Aix en Provence, nous avons essayé de passer en libre le pas de 6a de la L4. Alors qu’avec nous chaussures rigides, nous arrivions à faire ( avec quelques repos) les pas de la dernière longueur du Pilier de la Lavande à Benevise coté 6c aujourd’hui, ce passage en adhérence sur petits plats fuyants pour les pieds et sur cupules pour les mains nous résistait.
Après le pas de 6b, la dernière difficulté avant la vire médiane.
Le même dièdre vue du relais du haut.
Ainsi j’ai grimpé plusieurs dizaine de fois cette voie.
Une fois m’arrêtant à la vire, je me suis retrouvais en ce début mars à tailler des marches dans le névé qui subsistait sur la vire médiane pour rejoindre le couloir des Bouquetins.
Une autre fois en venant du Pilier Leprince –Ringuet au Glandasse avant d’enchaîner, après une liaison automobile avec la voie des Parisiens aux Becs, en une vingtaine d’heure.
Une autre autre fois en la gravissant après la voie du Pilier Livanos pour un repérage en vue d’un projet de Jérôme Blanc-Gras qui consista à enchaîner 3 voies sur le jardin du Roy dans la journée.
Pour ce projet où avant de redescendre en Base Jump, Jérôme gravira les voies : des Lyonnais et Paroi Rouge avec Christophe Raillon, Pilier Livanos avec Seb Foissac, je ferais la voie du Levant avec lui en moins de 2 heures 15. J’utiliserais pour cela une corde double de 70 m et quelque Magic Ring pour grimper corde tendu et ainsi rejoindre la vire en 3 grandes longueurs et finir la seconde partie, elle aussi en 3 Longueurs.
L'attaque de la seconde partie au dessus de la vire médiane.
La seconde partie suit une grande fissure /dièdre......
.. qui vers le haut s'ouvre en cheminée.
Un des derniers passages techniques.......
.... est une traversée sous cette curieuse étrave de rocher.
Cette voie reste un beau morceau d’escalade alpine qu’il vaut mieux regarder avec des yeux d’aventurier que de sportif du graton si l’on ne veut pas être prit à contre pied !
Du plateau sommital vue sur le Grand Veymont
L’itinéraire ainsi que l’équipement de cette voie varie beaucoup.
Après une pose sauvage de goujons par un courageux annonyme et le dés équipement par un grimpeur qui a signalé et expliqué son geste. L’équipement de cette voie est léger mais suffissent avec uniquement des goujons aux relais et de nombreux pitons dans les longueurs qui peuvent facilement être complétées par des coinceurs câblés et mécaniques. N’oubliez pas quelques sangles ainsi qu’un marteau et des pitons dans votre sac …….