15 Octobre 2010
De la route du tunnel du col du Rousset la paroi de Chironne.
Je vous ai déjà parlé des charmes de cette paroi.
En altitude, ventée, passant à l’ombre l’après midi, bénéficiant d’une approche courte : elle possède toutes les qualités d’une falaise d’été. D’un spot fréquentable lorsque la chaleur assomme à coup de soleil les vallées du Diois comme les hauts plateaux du Vercors.
Pendant ce temps d'autres font la via ferrata......
....... et d'autre voulant goûter aux joies de la moto.... goûtent au palisir de l'helico.... pas helico presto!Mais c'est une autre histoire!
Elle comporte déjà une via ferrata et deux voies d’escalade. Par cette canicule du mois de juillet 2010, je m’y suis réfugié. D’abord avec Christophe. Après un repérage aux jumelles nous ouvrons la première longueur. Le rocher bricateux propose une belle escalade longue est continue dans le 6c. La descente en rappel du R1 donne toute sa dimension au dévers que nous venons de gravir.
Christophe prit par son travail de moniteur d’escalade, j’y retourne avec Remy. La L2 offre un devers plus court mais plus marqué que la L1.
Le R1 est sur l'écaille derrière Remy, le rocher gris audessus, c'est la L2.
Remy commence et après une écaille douteuse, il trouve un rocher parfait à strates. Après quelques pas de libre et pas mal de gesticulation sur crochets et petits pitons, il retrouve un terrain seulement vertical. Ne sachant où aller, il me cède la place. Je rejoins le dernier point posé et hésite dans la direction à poursuivre. Tout droit ? Quelque chose me dit que la solution est à droite. Par une courte traversée je gagne un gros trou qui offre un relais assez confortable. Remy me rejoint en faisant chaque pas en libre et …. quelques repos ! C’est dur vraiment dure, je dirais au moins 7b…..
Je m’élève au-dessus du relais et par un pas délicat j’attrape un premier trou qui me permet de rejoindre un petit toit. Au-dessus ? Je traverse à droite, rejoins un autre trou et….je but ne réussissant à faire le pas pour attraper le trou suivant.
Remy me remplace et s’échine dans le même pas, il se résout à poser un point le tire et passe. La suite ?
Je n'en sais rien ou si peu. Je ne le vois plus. Je l’entends juste ahaner, jurer, parler seul. Je sens la corde hésitée, tremblée, montée puis redescendre rapidement… De longues minutes plus tard un cri libérateur : « relais ! ».
La vue vers le plancher des vaches de R2.
Remy dans le pas pas libéré de la L3 par le papa de Félix.
Descente de R3, la belle dalle grise gravi par Rémy.
Bon, ben c’est à moi ! La longueur est magnifique , soutenue et belle. Remy a enlevait là un bien beau morceau, du 7a sans problème.
Où aller ? Je pars à droite et rapidement je stop ma progression, pas satisfait. Ni la qualité du rocher, ni celle de l’escalade sont digne des longueurs précédentes. Nous redescendons par un long rappel de 70 m.
.........Je tatouille....et je renonce.
Christophe dans le passage énigmatique de la L4.
Avant les frimas de l’hiver je veux finir cette voie ! Je reviens donc avec Christophe. Me voilà au dernier relais, à droite ? Déjà essayé et là, juste a gauche ? En avant, un petit bombé, un pas en traversée et je bloque sur une dalle lisse, je me pends sur mes crochets et essaye de comprendre la suite de l’itinéraire…. Non , ce n'est pas là !
Je rejoins Christophe au relais et le convaincs de déplacé celui ci d’une dizaine de mètre à gauche. De ce point Christophe qui piaffe d’impatience part pour une longueur qui s’avérera comme la plus dure. Car si une section en rocher à réglettes gris résiste c’est surtout la suite qui sur 3 mètres nous met en échec sur des trous fuyants. Nous obligeant à jouer du crochet. Il finit cette longueur par une belle écaille et une petite traversée sur la droite. Je me charge de la dernière longueur pas vraiment belle ( au vu des longueurs précédentes).
Relais au sommet. Bien le Magic Ring qu'en il y trop de tirage!
Je reviendrais sur cette voie juste une fois, seul et en rappel pour coller l’écaille de la L2 et purger la L1.
J’en appel à l’aide : « help ! »
Aidez-moi à libérer cette belle voie, car si la L2 me semble tout à fait envisageable et que le point d’A0 de la L2 libérable par un grand mouvement dynamique, le passage dure de la L3 me semble bien mystérieux !
Donc, grimpeurs locaux forts, les anciens comme les plus jeunes: les Guillaume, Philippe, Benjï, Vincent..…Allez-y !
A défaut j’en appellerais à l’aide mes copains forts extérieurs au département : les Diego, Babar, Tonio, Dimitri……
Help !
Vous qui passez par là…..........Le topo!