12 Février 2017
Nous avions commencé cette voie l’an passé.
Une première longueur où 3 goujons rapprochés nous avaient conduits au pied d’un pas délicat et obligatoire. Puis un passage raide et facile à protéger nous avait donné accès à des touffes qui nous emmener au R1. ( 40m- 4 points- M6). Le froid nous avaient alors fait battre en retrait.
Vue d'ensemble du secteur du col de la Bataille , versant nord du rocher de Combeau. Photo N°2:en noir= tracé de géronimo avec départ par la droite; en rouge=tracé de la voie Quanah , en vert= tracé de la longueur sans suite (pour l'instant) ouverte en Janvier 2017.
Nous sommes revenus cette année, avec l’intention d’achever cette voie, mais en ce début de saison le fameux pas délicat nous a fait hésiter. Nous avons alors ouvert une longueur à droite. ( 40m-3pts- M5) Au dessus de R1 une fissure encombrée de blocs instables nous contraint à choisir entre travail de purge et abandon. Vous connaissez mon choix… Non ?
En cet hiver compliqué nous décidons malgré des chutes de neige abondantes, d’essayer encore une fois. Tentative qui potentiellement est la dernière de l’année.
Les chutes de neige conséquentes ont plâtré la première longueur, rendant difficile sont ascension.
Nous décidons d’accéder au R1 par le haut.
De R1 après un départ très dry quelques mottes nous donnent accès à une raide pente d’herbe. (25m- 6pts -M6+)
De R2 remonter une cheminée qui se transforme en un raide dièdre fissuré qui donne accès au couloir de sortir. (50m-2pts- M5+).
Attention au vue de l’obligation de grimper sur de mottes d’herbe isolées, ne tenter cette voie que par de bonne condition de gel. Prévoir un jeu de coinceurs mécaniques jusqu’au N°4 de BD pour la L3)
Quand à nous il faudra revenir pour grimper en partant du bas, cette voie qui est une des plus difficiles de ce spot.
Petit coup de gueule :
Un grillage hideux est en train d’être posé pour « protéger » la D199 à l’est du tunnel du col de la Bataille.
Non seulement ce grillage est laid mais sa pose semble une mesure démesurée pour protéger une route fermée à la circulation une bonne partie de l’année ou certes les chutes de pierres existent mais alors que d’autres priorités (par exemple la route du col du Rousset) qui semblent plus prioritaire restent sans aménagement.
Pour finir ces grillages qui feront prés d’un kilomètre de long va faire une barrière infranchissable pour la faune qui transite souvent par ses pentes pour échapper aux chasses (sangliers, chamois, chevreuil…) ou pour chasser (renards, loups…).
Une étude d’impact environnementale a-t-elle était effectuée ?
Contactez moi si vous avez la réponse.